Catrin & Seckou on BBC Worldwide

BBC_Worldwide_LogoCross-Cultural Collaborations First broadcast: Saturday 16 August 2014

Global Beats showcases up and coming musical talent from around the world. Presenter Max Reinhardt explores the unique music that can result when artists from different traditions come together to create new sounds. As a broadcaster, event curator and director, Max’s musical life has focused on bringing together contrasting and diverse musical traditions.

This week, the programme also featured the magical sound of strings with Catrin Finch’s harp making award-winning music with the kora of Seckou Keita.

Click below to listen to the interview.

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Catrin & Seckou at Lorient Festival: Cap Sene-Galles!

/ Propos recueillis par Justin Daniel Freeman /

Racontez-nous la genèse du projet.

Seckou Keita : En mars 2012, mon manager, John Hollis, m'appelle en urgence alors que j'étais à Rome pour un concert pour l'Onu. Il avait lancé un projet entre le Malien Toumani Diabaté et la Galloise Catrin Finch. À cause des événements au Mali, ça n'a pas pu se faire comme prévu. Je suis arrivé dans le studio de Catrin qui n'avait aucune connaissance de la musique africaine et dès le premier jour, nous avons travaillé six heures. Finalement, Toumani est arrivé juste avant le premier des cinq concerts et le duo s'est transformé en trio pour les dates de Cardiff et Swansea .

Catrin Finch : Quand on joue avec certains musiciens, il y a un respect mutuel qui s'installe vraiment et c'est ce qu'il s'est passé avec Seckou. On a décidé de pousser le projet plus loin et ça a abouti à l'album "Clychau Dibon" sorti à l'automne .

Comment définiriez-vous votre musique ? S. K. : C'est difficile de mettre une étiquette là-dessus. Ce n'est pas classique, ce n'est pas world... C'est le résultat d'une expérience totale où l'on a dû aller l'un vers l'autre et chercher la ressemblance entre nos deux harpes. En fait, ce n'est pas de la musique du monde, c'est de la musique pour le monde !

C. F. : Je viens d'un monde très classique, lui d'une tradition de griot, très orale... On est tellement éloignés au départ qu'on pourrait peut-être ranger notre disque sur l'étagère "tout et n'importe quoi" ! ?

Avez-vous rencontré des difficultés à accorder vos répertoires respectifs ?

C. F. : Lorsque j'ai découvert les rythmiques que Seckou a connues toute sa vie, ça a été très difficile à assimiler. Venant d'une formation classique, j'essayais d'écrire nos compositions mais ça n'avait aucun sens, c'est quelque chose qui se ressent. C'est en jouant qu'on a compris qu'il y avait de nombreuses structures communes .

S. K. : Il y a en fait beaucoup de passerelles entre les mélodies galloises des XVe et XVIe siècles et la musique traditionnelle du Sénégal, de la Gambie et du Mali qui datent à peu près de la même époque. Elles se "parlent". Ça a pris peu d'efforts à marier. D'autre part, Catrin est une incroyable joueuse de harpe, elle a réussi à complètement se déconnecter de sa formation. Pour l'un comme pour l'autre il s'agissait tout simplement d'élargir nos horizons .

Quel a été votre mode de fonctionnement ?

S. K. : Au départ, je suis venu avec mes compositions et quelques morceaux traditionnels, car il fallait trouver des ressemblances entre les deux harpes. Après des recherches sur Llio Rhydderch, avec qui j'avais partagé une tournée en 2002, on a retrouvé un air qu'on a repris, en y ajoutant nos idées ; c'est devenu "Les bras de mer". Il y a aussi "Robert Ap Huw meets Nialing Sonko", qui vient du mélange de deux morceaux traditionnels qui se jouent avec les mêmes notes. Je n'ai rien changé sauf le tempo. Ces deux morceaux parlaient "la même langue". Ça nous a trop excités, on s'est dit : "Woaw comment se fait-il que ça se passe comme ça ?" En fait, le travail avait déjà été fait par nos ancêtres !"

C. F. : Après deux ans à travailler ensemble, on se pousse plus l'un l'autre. Le processus de création change. Au départ il fallait poser des bases. Aujourd'hui on est plus créatifs, on comprend mieux ce que peuvent faire nos instruments. Pendant les balances, par exemple, on arrive avec des petites idées. On sort vite nos smartphones pour ne pas les oublier mais là on arrive à tout un catalogue prêt à être enregistré !

Il y aura donc une suite à Clychau Dibon ?

C. F. : Peut-être ! On ne sait pas encore, mais pour l'instant notre premier album est toujours "en vie". On ne va pas prendre une décision trop rapide mais on le souhaite .

S. K. : On a déjà fait une trentaine de dates ensemble, il nous en reste une vingtaine et, autour de février 2015, on devrait sortir nos projets personnels. On est prêts pour un nouveau projet commun mais le temps ne nous le permet pas pour l'instant, on doit d'abord retrouver nos sources .

Catrin, Seckou and AMJ rock WOMAD 2014

wom1The Astar family were out in full force this week as WOMAD sold all 40,000 tickets for the first time at Charlton Park. Catrin & Seckou played a blinder in the early hours of Saturday morning. Don't take our word for it... here is what the papers said.

"Catrin Finch and Seckou Keita, a collaboration as delightful as it is unlikely. Finch, a Welsh harpist, was lined up a few years ago to play a tour with Malian kora player Toumani Diabaté, and warmed up by rehearsing with his Senegalese counterpart Keita. Diabaté eventually showed up mere hours before the first of those concerts, and though he was there for the tour, Finch felt a closer connection with Keita. They carried on working together and last year released an album of duets, Clychau Dibon, that proved a surprise hit.

Here, the blend of Manding and Welsh material finally stilled the buzz of chatter around the edge of the tent. They listened intently to each other, nodding and smiling as the songs took shape. They duelled playfully on “Future Strings”, Finch plucking ascending chords and running 47-string-long glissandi in a way that is hard for a kora to emulate, though Keita tried; when she knocked rhythms on the frame of her harp, his echo on the gourd of the kora was resonant and strong. The centrepiece of the set, as of the album, was “Robert Ap Huw Meets Nialing Sonko”: in the second half, when Finch took up the dancing Casamance pattern with her right hand, plucking the occasional bass string with her left, the whole tent held its breath."      Financial Times

"Following Thompson after midnight was the mellifluous award-winning sound of the kora and harp of Seckou Keita and Catrin Finch, as gorgeous as it is on record"   Independent

Copyright: York Tillyer

AMJ were also a huge success on the main stage with the Malmesbury schools' project. Their biggest gig yet and the Collective has expanded tenfold!

 

Seckou releases video for Kouma

Seckou has released a video for Kouma, a track from his excellent CD "Miro" ahead of its full release in France. Click to watch the video. Appropriately, since the song is about communication and interpretation/misinterpretation, it is also one of the few videos that features signalling for hard of hearing viewers (something Seckou was very insistent should be included).

 

A translation of the song reads

Please tell him. Tell him not to misinterpret my words. I'm talking to those who listen carefully. A mentor gives advice; a griot sings his truth. Someone who speaks likes his words but must remember that those words will be repeated many times. Please tell him not to misunderstand what I am trying to say. Please do not destroy their meaning. A griot will choose they words carefully; I send my words to you but you will try to hear what I am not saying. I know you are clever but that not my intention .Do not read between the lines or choose what you want to hear. A trouser with only one leg full of words will fall over. You must get the other side of the argument and fill the other leg. We have two ears two eyes. But one mouth Listen with Both ears, watch with both eyes but speak only once When you say something, be careful and make sure you only have to say it once. For goodness sake let's not re-interpret the truth. Don't make it up. Sometimes words have different meanings so be careful that you understand correctly. It is not always easy to see the good in someone and what they do until much later. Don't make me say something I didn't say or suggest I did something I didn't do You might not fully understand what I am saying now. So wait until you do before you speak

 

Cimarron announce european tour dates

cimtour

Cimarron have confirmed some summer tour dates in Europe. They will be appearing at:

  • 17 July Cafés de L'été LA ROCHE SUR YON (France)
  • 18 et 19 July Tombées de la Nuit  RENNES (France)
  • 20 July Festival Musicas do Mundo de SINES (Portugal)
  • 24 July Festival Paleo de NYON (Suisse)
  • 25 July Nuits du Sud  VENCE (France)

Dibon Telerama! 4F review

yele

21/5/2014

Deux CD surprenants où la kora, la harpeluth des griots maliens, est élevée au rang d'instrument soliste.

Virtuose anobli notamment pour ses apartés magiques avec Ali Farka Touré, le Malien Toumani Diabaté fait partie de ces musiciens, qui ont contribué à faire de la kora, la harpe-luth des griots, un instrument soliste à part entière. Son propre père, le grand Sidiki Diabaté, fut pionnier du genre. Perpétuant cette science instrumentale avec son fils, le « petit » Sidiki, jeune prodige de 22 ans, star des scènes rap au Mali, dont on avait déjà entendu le panache et la vélocité. Symbole émouvant, leur huis clos familial (1) s'inscrit dans un certain classicisme. En ressuscitant de vieux morceaux oubliés, père et fils témoignent avant tout de l'intemporalité de leur tradition. Techniquement au sommet, plus volubiles qu'inventifs, ils se contentent de faire ruisseler à quatre mains l'ensorcelante geste mandingue. C'est déjà beaucoup...

On a connu Toumani Diabaté plus aventureux (ses foisonnantes Mandé Variations). Il a failli donner la réplique à la Galloise Catrin Finch sur le projet afro-celte de John Hollis. Les événements maliens ont freiné leur collaboration, et le Sénégalais Seckou Keita l'a remplacé. A travers l'entrelacs cristallin et onirique des cordes de la kora et de la harpe celtique, ce duo singulier explore sur Clychau Dibon (2) les points de convergence mélodiques et harmoniques entre deux cultures instrumentales multiséculaires. La richesse des arrangements (la harpe joue même les basses !) réinvente l'une et l'autre avec une grande fraîcheur. Tout le disque ne tient pas les promesses ambitieuses du premier titre, mélopée celte médiévale réveillée par un ostinato de kora. Mais le lyrisme transcende les compositions plus linéaires. Reproche éventuel à cette production anglaise : son parti pris esthétisant. La joliesse n'est pas un mal, mais plus de folie n'aurait pas nui. — Anne Berthod  

1) Toumani & Sidiki, Toumani et Sidiki Diabaté, 1 CD World Circuit/Harmonia Mundi .
2) Clychau Dibon, Catrin Finch et Seckou Keita, 1 CD Astar-Mwldan/L'Autre distribution .

Catrin & Seckou: "delicate but quietly thrilling" Guardian ***** Review

guardian-logo

5 stars out of 5
Robin Denselow    
The Guardian, Friday 16 May 2014 15.29 BST
Bush Hall, London    

This, I suspect, will be remembered as one of the classic concerts of the year. It was the first London appearance of the celebrated young classical harpist Catrin Finch, and Seckou Keita, the finest British-based exponent of the African harp, the kora. Their debut album, Clychau Dibon, appeared in a whole batch of last year's "best of" lists, mine included, and one might have expected that the duo had already been elevated to the concert circuit – especially after Seckou Keita's impressive solo performance opening for afro-pop singer Salif Keita at the Barbican last month.

The Bush Hall can be rowdy, but they were treated with the respect and total silence that their delicate and quietly thrilling performance deserved. They started, appropriately, with the first track on their album, Genedigaeth Koring-Bato, a thoughtful and elegant piece dedicated to the world's finest kora player, the Malian star Toumani Diabaté. Diabaté had begun to explore the links between kora and harp when he toured Wales with Catrin Finch two years ago, but the collaboration was short-lived, partly because of the political chaos in Mali at the time, and Seckou Keita took over.

On this showing, it's difficult to imagine greater empathy between two outstanding musicians from different cultures that proved to have so much in common. Their first set was made up of instrumental pieces that constantly switched between Welsh and west African influences as the two players traded solo lines, rhythmic backing riffs and flurries of rapid-fire improvisation. From the delicate and gently stately Les Bras De Mer to the strummed kora passages on the rhythmic Future Strings, their playing was quietly exquisite, emotional and inventive. Returning after a break, they showed how their style is still evolving, as they added Welsh and Mandinka vocals in a new lament about a village that was flooded to provide a reservoir. Magnificent.

Clychau Dibon released in France and Switzerland today!

lkautre

http://musique.fnac.com/a7168262/Catrin-Finch-Clychau-dibon-CD-album

Clychau Dibon est la rencontre heureuse et inespérée entre la harpe celtique de la galloise Catrin Finch et la kora (la harpe africaine) du sénégalais Seckou Keita. Un conte de fées, de bardes et de bons esprits au service d’une quête de partage musical.

Réunir dans un même écrin, les sons mêlés de ces deux instruments si éloignés et si similaires est une idée qui a fait son chemin dans l’esprit de John Hollis, co-producteur du disque, depuis les années 80 lorsqu’il sillonnait l’Afrique mandingue en compagnie de Toumani Diabaté. Et certaines idées ont la vie dure ! Ce projet de rencontre, tel un écho du passé ressurgit lors de discussions entre John Hollis et Dilwyn Davis (Théâtre Mwldan de Cardigan, Pays de Galles) qui partageaient la même vision afro-celtique du mariage des cordes et qui deviendra l’autre co-producteur de l’album. Mais pour donner sens et corps à cette démarche il convenait de le faire avec les meilleurs représentants de chaque discipline.

Catrin Finch, « reine de la harpe », harpiste officielle du Prince de Galles d’un côté, Toumani Diabaté, génie malien des 21 cordes de l’autre. La rencontre est planifiée, répétitions, concerts. Malheureusement les évènements au Mali ont eu raison de la présence à temps de Toumani pour les répétitions. C’est Seckou Keita qui prit le relais et échangé avec Catrin sur le répertoire. Une vraie rencontre entre les deux artistes. Les concerts de Catrin et Toumani furent un triomphe et Seckou, invité sur scène par le duo affirma un charisme époustouflant, une élégante puissance de jeu ainsi qu’une humilité déconcertante entre ces deux monstres sacrés. Comme une évidence, en 2012, Catrin et Seckou décidèrent de consommer ensemble ce mariage de cordes et d’enregistrer cet album de feu.

Seckou Keita, naît en 1978 et grandit à Ziguinchor, capitale de la Casamance, au Sud du Sénégal. Il est élevé dans la maison des Cissokho, ses grands parents maternels, dans la pratique et la fabrication de tous les instruments traditionnels, kora, percussions diverses (seourouba, sabar, djembé). Famille de griots, les Cissokho sont des joueurs de kora. A l’âge de sept ans il construit sa première kora, à quatorze il apprend et restitue le répertoire mandingue. Egalement excellent percussionniste, il s’installe en Angleterre en 1998, base arrière de ses multiples tournées internationales. Catrin Finch quant à elle, sensiblement du même âge que Seckou, découvre la harpe à l’âge de 5 ans, quand elle assiste au concert d’une harpiste espagnole. Elle est subjuguée. Elle entame alors un cursus traditionnel et à 9 ans, elle a déjà terminé sa formation. Elle continuera de se perfectionner avec l’une des harpistes les plus renommées du pays, Elinor Bennett. A l’âge de 19 ans elle sera invitée à jouer à Buckingham Palace et deviendra entre 2000 et 2004 la harpiste officielle du palais. A ce titre elle ne cessera de voyager et de représenter son pays dans de multiples manifestations culturelles. Grâce à son statut et sa notoriété elle entend changer l’image qui est généralement celle de la harpe. Elle entend prouver à travers ce type de projet que la harpe n’est pas seulement un instrument médiéval très codifié mais également un incroyable vecteur d’émotions et de partage.

Deux artistes, deux cultures mais un héritage commun, celui des instruments à cordes au son de cristal, mais aussi deux pays imprégnés de cette tradition des bardes d’un côté, des griots de l’autre.

On y transmet les valeurs par le récit, l’oralité, la musique, la poésie. A l’écoute de l’album, on est estomaqués par cette alchimie, le résultat est saisissant, chaque titre, qu’il soit un traditionnel gallois ou une composition de Seckou est restitué comme s’ils les avaient toujours joués ensemble. Un album à mettre entre toutes les oreilles.

CLYCHAU DIBON

Clychau, en gaélique signifie la cloche, les Dibons sont des oiseaux présents notamment le long du fleuve Niger en Guinée. Ils vivent en couple pendant la journée et se séparent toutes les nuits pour retourner dans leur arbre respectif. Au petit matin, lorsqu’ils veulent se rejoindre, l’un chante et l’autre répond en volant vers lui. Ces appels ont été entendus par des chasseurs et restitués à l’aide de percussions. Ce rythme dibon accompagne généralement le retour des fermiers au village. Le dibon est aussi le nom donné à la deuxième corde de la kora.

Catrin & Seckou Usher Hall Review

herald

Usher Hall, Edinburgh
Rob Adams

It's little wonder that Catrin Finch finds working with Seckou Keita liberating. After all, there can't be too many gigs for a concert harpist where she gets to run her nail down a bass string with mock venom, use the harp's body as a conga drum and administer gleeful skelps instead of arpeggios.

This all happened during Future Strings, where Keita's kora was used to produce various effects, including a pantomimed rub of his beard. They're clearly completely at ease with each other, these musicians from different continents but although they're part of separate cultures, they're both also representatives of long traditions and it may be this that makes them such a natural musical pairing.

Then again, maybe it's just because they both happen to be great players.

When Finch introduced something from the sixteenth century Welsh harper Robert Ap Huw's manuscripts, Keita was able to add, in an entirely complementary way, a tale and melody of similar vintage from his own lands and the two flowed together like comingling streams. And so it went over two sets of absorbing, conversational interaction, some of it reflective, some of it spectacularly intense, some of it dancing to a celebratory rhythm.

A piece inspired by the building in the 1960s of a reservoir at Tryweryn found Finch playing both electro harp and the concert model and intoning folk memories of lost homes and flooded valleys while Keita tugged a sympathetic rhythm and voiced a wordless, soulful commentary

Church bells chimed figuratively. Ships sailed. Mists hovered and best of all, Finch became a veritable string band, riffing and grooving superbly alongside Keita's agile, high tensile melodising.

 

http://www.heraldscotland.com/arts-ents/music/review-music.24206293

Catrin & Seckou win Songlines Magazine Best Cross-Cultural Collaboration Award 2014

SMA14-WinnerCrossCultural-WEB

We are delighted to have learned today that we have won Songlines Magazine Best Cross-Cultural Collaboration Award 2014.

More than 8,000 Songlines readers from 65 different countries voted for the awards shortlist, with the editorial board deciding the final winners. The magazine celebrates its 100th edition with the issue announcing the awards.

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Reuters article…

Songlines Awards Youtube trailer

Seckou featured in Dancetag app

Zq12_r2lSeckou has a track featured in the new dance craze app Dancetag... (Twitter for dancers!)

Anyone with a smartphone can play. Download the app, choose one of the 30 second pieces of music (including Seckou's) and then tag interesting places by filming yourself dancing there, and then share your video. You can choose to play just for fun or you can challenge others and become dance champion of your favourite place.

For more info go to http://www.dancetagapp.com/

 

Guardian: "Seckou Keita provided the most hypnotic instrumental work of the night"

Seckou amd Salif 2From the review by Robin Denselow in the Guardian of Salif Keita at the Barbican (London) April 2014 with Seckou supporting.

"Seckou Keita, who opened the show, is a British-based kora player who recorded one of the finest albums of last year with the Welsh harpist Catrin Finch. Here playing solo, he sang well and provided the most delicate and hypnotic instrumental work of the night."

Seckou rocked it!

http://www.theguardian.com/music/2014/apr/09/salif-keita-seckou-keita-review